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Comment une estimation réaliste des coûts commence
aujourd’hui par la géométrie

Demandez à un maître d’ouvrage combien peut coûter un bâtiment, et la réponse vient souvent sous la forme d’un prix au mètre carré. Ce réflexe est profondément ancré dans le secteur. Mais toute personne ayant déjà été impliquée dans un projet avec un dépassement budgétaire sait : un prix/m² sans contexte est vide de sens.

Pourquoi ? Parce qu’un mètre carré ne dit rien sur la forme, la répartition des fonctions, le volume ou la complexité technique du bâtiment. Un bâtiment avec des volumes en retrait, des façades en saillie et des terrasses intégrées est structurellement et techniquement bien plus complexe qu’un volume compact sans interruptions — même si les deux ont la même surface brute de plancher.

Cette vidéo illustre parfaitement cela : https://www.youtube.com/watch? v=VkZz3lwbFHA — deux bâtiments avec le même nombre de m², mais un monde de différence en exécution. Là où l’un est empilé simplement, l’autre présente des saillies, angles et zones de balcons. Résultat ? Plus de façade, plus de ponts thermiques, plus de complexité — donc un coût plus élevé.

La solution réside dans la géométrie. Au lieu de raisonner en un prix unique par m², on part des composants mesurables de la construction : surface de façade, surface de toiture, empreinte des fondations, etc. Le système de calcul BouwData les a intégrés comme compléments nécessaires aux normes existantes (comme NBN EN 15221-6), rendant les estimations de coûts fiables dès les premières étapes. Ces supports géométriques font le lien entre le modèle volumétrique et une estimation réaliste de l’investissement.

Ce n’est pas une charge supplémentaire, mais un meilleur départ. Dans l’étape S1 du processus de conception (Préparation & Brief), un modèle de masse suffit pour visualiser l’impact spatial du programme. On peut ainsi comparer objectivement différents scénarios — avant même qu’un projet ne soit dessiné.

Valeur ajoutée ? – Pour les maîtres d’ouvrage : moins de mauvaises surprises plus tard. – Pour les concepteurs : plus de liberté dans un cadre clair. Et surtout : la possibilité de défendre leur idée centrale. Quelle est cette décision de conception à laquelle vous tenez absolument ? Cela devient le point d’ancrage du projet et du dialogue au sein de l’équipe. – Pour toute l’équipe : un cadre de référence partagé qui évolue tout au long du processus.

🎯 Conseil pratique

Ne commencez pas votre prochain projet avec un prix/m², mais posez d’abord cette question : Quels composants géométriques (façade, toiture, fondations) déterminent ici le coût ? Et pour les concepteurs : Quelle est votre « concept clé » incontournable ? Cela devient la boussole créative de l’équipe.