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Pourquoi le RIBA Plan of Work et la classification à facettes sont essentiels pour structurer, collaborer et maîtriser les coûts

Chaque bon projet commence par une idée forte. L’architecte traduit l’ambition du maître d’ouvrage en une forme qui émeut, surprend ou apaise — et idéalement tout cela à la fois. Cette idée est le coeur du concept, le point de départ du projet. C’est pourquoi elle mérite d’être protégée et soutenue. Sans structure ni conventions claires, cette idée risque vite de se perdre. Le RIBA Plan of Work 2020 propose une vue d’ensemble claire des étapes successives d’un projet de construction. Plutôt que de parler vaguement de “avant-projet” ou de “phase esquisse”, RIBA rend chaque étape concrète, avec des livrables précis et des responsabilités bien définies. Mais la structure seule ne suffit pas. Ce n’est qu’en combinant RIBA avec d’autres normes — comme la NBN EN 15221-1, ISO 12006-2, NEN2699, STABU2 ou CCS — qu’on obtient le système de calcul BouwData: une base cohérente et traçable qui relie l’information, la communication et la gestion des coûts. Un élément-clé de ce cadre est la classification à facettes : trois grilles de lecture pour comprendre un bâtiment : 1. Les aspects spatiaux : où se situe-t-on ? à quel niveau ? dans quelle zone ? 2. Les systèmes fonctionnels : à quoi cela sert-il ? 3. Les solutions techniques : comment cela est-il réalisé ? Ainsi, l’architecte raisonne en systèmes fonctionnels dans les phases S1 (Préparation & Brief), S2 (Concept Design) et S3 (Coordination spatiale), puis passe aux solutions techniques à partir de la phase S4 (Conception technique). 1 All rights reserved by PB calc & consult bv Fruithoflaan 122/91 – B-2600 Berchem www.bouwdata.net À chaque étape, une classification domine, et tous les acteurs du projet parlent temporairement le même langage. Chaque partie peut bien sûr garder sa logique interne, mais les échanges se font dans la “langue active” du moment — qu’elle soit spatiale, fonctionnelle ou technique. Autre point essentiel : un point centralisé pour rassembler les quantités. Certaines données viennent du modèle BIM, d’autres sont mesurées à la main, et le reste est complété par l’économiste de la construction selon une vision d’ensemble. En étape S4, chaque combinaison unique d’espace, fonction et technique devient une ligne distincte dans le métré. Oui, ce tableau devient plus long — mais aussi plus clair, vérifiable et réutilisable. Fini les mesurages ad hoc et les discussions interminables. Vous souhaitez structurer votre environnement CDE selon le système de calcul BouwData ? Deux référentiels sont déjà disponibles en téléchargement gratuit sur www.bouwdata.net : AS6 (étiquettes, classement par facettes) et AS7 (structure de dossiers, classement hiérarchique). Regardez, c’est ici que tout commence – et oui, nous savons qu’il reste encore du travail. Les systèmes AS6 et AS7 seront retravaillés à l’avenir en collaboration avec d’autres parties prenantes, mais cela constitue déjà un bon point de départ.

🎯Outil pratique

Imaginez l’image d’un engrenage, comme dans la whitepaper :

1. Mettez en place un CDE (Common Data Environment) comme point d’ancrage digital. Sans cela, difficile de structurer quoi que ce soit.

2. Désignez un assistant maître d’ouvrage, responsable de l’administration, de la structuration des données et du suivi des coûts. 2

En organisant cela dès la phase S1, vous donnez à l’idée créative de l’architecte toutes les chances de devenir un projet techniquement réalisable et financièrement maîtrisé — sans se perdre en route.